mardi 11 janvier 2011

Joga



Elle ne doit pas venir de la même planète, c'est impossible. On a comme l'impression d'écouter Homogenic sur un lecteur CD, sa voix est exactement au bon endroit au bon moment si ce n'était pas Björk j'aurais crié "Au playback!" Sa justesse me fait frissonner, il est rare qu'un artiste soit aussi merveilleux et simple à la fois en live.

vendredi 7 janvier 2011

Bright Star



Depuis peu je me résignais à visionner un film agréable qui me laisserait m'oublier un peu, il est difficile de trouver quelque chose de beau, j'ai une fâcheuse habitude à tomber sur des niaiseries conceptuelles dont la fin, incompréhensible, me laisse l'amer impression d'avoir perdu une heure et demie. Je n'en citerai aucun par peur d'en froisser plus d'un.
Mais, ce soir, Ô Merveille, je suis tombée sur le magique Bright Star de Jane Campion. Petite merveille d'esthétisme. La reconstitution historique est à vous couper le souffle et les costumes sont à mon sens complètement dingues. C'est foudroyant de romantisme, le sujet l'est lui-même. Entre poésie et couture, profondeur et superficialité, les clichés y sont, mais la passion y reste. Jane Campion nous renvoie ces stéréotypes avec plus de dignité et de violence qu'une pâle biographie mal tournée, ici c'est violent, on pleure, on regarde les papillons mourir et on aime. On les aime, parce que même si le type d'amour n'appartient plus à notre époque, on y croit fermement. C'est une ode à l'amour, véritablement.


 "Beauty is truth, truth beauty,-that is all Ye know on earth and all ye need to know" 

mercredi 5 janvier 2011

Denis Simachev

Parce que je suis (surtout) là pour parler de ce qui me fait rêver, je ne peux pas faire l'impasse sur Denis Simachev. Il m'a toujours fascinée et son héritage russe le rend d'autant plus fabuleux. Sans attendre voilà mes coups de coeur d'une collection Automne/Hiver 09.




Et puis, pourquoi, pas quelques aperçus d'une collection Printemps/Eté 09.


Parfait.

lundi 3 janvier 2011

Same Old Shit








Se rendre à une exposition de Jean-Michel Basquiat sans en consacrer un post révélerait une médiocrité sans égale! 
Je m'empresse alors de publier quelques photos de la dite expo afin de faire un bref compte rendu de l'heure et demie que j'ai passée à contempler son oeuvre vaste et intemporel. Sans vraiment m'attarder sur les deux heures d'attente précédant l'essor triomphant des marches du Musée d'Art Moderne de Paris (Bah oui c'est pas n'importe quel Jean-Michel quand même!) la visite fut courte mais intense. Difficile de faire la part des choses au milieu de toutes ces couleurs, cette spontanéité, comme si chaque toile était vivante, prête à exploser. On en retiendra cette troublante agilité à composer des images presque primaires, celles de l'enfance. Saisissant les faibles interprétations des visiteur, on entend surtout la violence et l'énergie rugir, la fierté des origines aussi. On évolue dans une obsession nerveuse, presque morbide, de ces corps transparents pour finir chez Warhol. En un mot : jouissif.

dimanche 2 janvier 2011

We Love To Boogie



C'est ici que vous vous arrêtez, c'est là que je commence.

Et n'oubliez pas, "la danse est un poème".